❃ 1) Le jardin et ses occupants

Le jardin mesure environ 1500 m2 et se situe bien sur dans l'Oise. Sur le devant de la maison en juin, les rosiers sont en pleine floraison. Les géraniums sur le bord des fenêtres, les bégonias en suspensions et autres frileuses en pot sont hivernés dans la véranda ce qui me permet de les garder d'une année à l'autre.

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Sur le coté droit de la maison, une haie champêtre est plantée sur toute la longueur en bordure de terrain, les oiseaux y nichent, y trouvent refuge et se nourrissent des baies en automne. La haie champêtre permet de aussi de diversifier les végétaux et donc la faune. Le bassin installé depuis 2003 apporte de l'eau à tout ce petit monde mais a permis la venue, le refuge et la naissance tous les ans de libellules, de grenouilles et de crapauds accoucheurs qui vivent au jardin.. 

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Nous voici à l'arrière de la maison. Face à la véranda le coin repas et repos. a cet endroit le saule nous apporte ombre et fraicheur de midi à 17 heures de quoi faire un barbecue en famille sans craindre le soleil brulant à cette heure du déjeuner, un orage en vue ? la véranda est à quelques mètres . Un autre petit coin installé plus loin au soleil quand il fait un peu plus frais si on veut alors profiter des rayons du soleil.

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On arrive au bout de l'arrière de la maison sur le côté gauche de cette dernière cette partie est très grande (elle rejoins le parking l'entrée, le portail )  elle comporte le verger avec 3 variétés de pruniers, 1 figuier, 1 cerisier, 1 nashi, 1 poirier, 1 pommier, sur sa gauche un potager en carrés pour mes aromatiques, les poireaux, ails et oignons perpétuels, thym mente, ciboulette, sarriette. Le romarin, l'origan étant ailleurs dans mes massifs.  Dans ce petit coin plantés en pleine terre, on y trouve de l'oseille, de la ciboule, du céleri branche vivace, du céleri chinois, de la menthe,  1 laurier, 1 goji de nombreux framboisiers de différentes variétés,  des muriers, des cassissiers et des groseillers. Derrière le verger se trouve le massif des graminées avec d'autres vivaces haute et sur le bord de la maison le massif des hostas et autres plantes demandant de l'ombre.

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Les occupants du jardin

Un écosystème s'est créer dans le jardin,  je ne traite jamais que ce soit les fruitiers ou les végétaux. Je laisse cohabiter tout ce petit monde et laisse faire la nature.

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Les ruches pour les abeilles sauvages :  Ce sont principalement les osmies qui occupent ces ruches mais j'ai pu en observer d'autres espèces. Au printemps les osmies sont les premières qui butinent les fleurs hâtives mais aussi les fruitiers avant nos abeilles domestiques d'où leur très grande utilité. Au jardin il y en a énormément et j'ai plaisir à les observer à construire pour leurs progénitures de plus comme elles sont inoffensives on peut les observer de très près. Elles pondent dans les cavités de ces ruches des oeufs qui deviendront rapidement des larves. Chaque oeuf est pondu avec une boule fait de pollen et de nectar puis isolé d'une paroi à base de boue. Selon la longueur du tube cette abeille pourra pondre de 6 à 10 oeufs tous séparés les uns et des autres, la cavité sera au final fermée par un ciment très solide à base boue. Les larves ainsi séparées naitront rapidement et auront une quantité suffisante de nourriture pour se développer. L'hiver elles rentrent en dormance puis elles sortiront au printemps de l'année suivante et se reproduiront à leur tour et recommenceront un nouveau cycle. J'ai pu observer avec amusement que les mâles sortent en premier et qu'ils attendent impatients la sortie des femelles qui arrivent en dernier, cette abeille a donc réparti dans chaque cavité les futures femelles au fond de chaque cavité et les mâles en dernier afin que ce soit eux qui sortent avant les femelles. Il y a donc beaucoup d'activité autour de la ruche à cette période. Le mâle une fois sorti ne vit que quelques jours juste pour la reproduction la femelle vit plusieurs semaine.

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Les crapauds accoucheurs (Alytes obstetricans) ont élu domicile depuis la création du jardin, je ne sais pas s'ils étaient déjà présents avant mais comme le terrain était vide de tout végétaux à notre arrivée je pense que l'installation du bassin en 2003 leur a permis de s'y installer définitivement. Le soir on peut entendre leur chant. En cas de fortes chaleurs je laisse le soir mes baies ouvertes et souvent certains rentrent dans la maison et je les aperçois dans mon salon. Il faut dire que j'ai une forte population dans le jardin et beaucoup de têtards dans le bassin.   En ce moment nous avons un mâle qui rentre tous les soirs dans la véranda vers 21 heures par un petit trou d'évacuation et chante pendant plusieurs heures (photo N°1) . Est ce pour se protéger des hérissons, qui sont nombreux dans le jardin, pour attirer les femelles à l'abri de tout danger ? la photo N° 2 est celle d'un mâle près de ma porte fenêtre qui porte les oeufs après accouplement avec une femelle (photo prise la nuit), il ira les humidifier régulièrement avant de les déposer dans le bassin. Ces mâles ne mesurent qu'environ 3-4 cm

Evolution du têtard 

Ci-dessous, la transformation de 4 têtards en jeunes crapauds accoucheurs. Ces photos ont été prises en 2003. A l'époque j'avais un filtre dans mon bassin et en nettoyant ce filtre j'y est trouvé ces 4 têtards aspirés par la pompe, je les ai mis dans grand récipient avec des algues, de l'eau du bassin , des petits galets, je leur donnait aussi des flocons pour poissons, et en peu de temps j'ai eu le plaisir d'observer cette transformation.  J'ai relâché ces 4 bébés dans le bassin et j'ai enlevé définitivement et banni le filtre et la pompe du bassin. C'est comme ça que j'ai découvert ce petit crapaud bien sympathique. En y mettant des plantes oxygénantes et filtrantes mon bassin à trouvé un bon équilibre et crapauds, grenouilles, larves de libellules etc... y cohabitent tous.

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Les grenouilles rousses sont présentent depuis quelques années. Aux beaux jours elles sont sur les bords ou dans le bassin. A proximité du jardin il existait une mare dans un terrain sauvage le jardin est situé en fin de village et derrière la maison des champs à perte de vue. Malheureusement cette mare a été détruite (je n'en connais pas les raisons) et remblayée de terre. Il existe une autre mare dans le centre du village dont le trop plein se déverse dans un fossé qui longe notre terrain à l'arrière de notre maison et qui allait ensuite rejoindre et alimenter cette autre mare qui a été détruite.

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Les écureuils vivent dans le petit  bois juste en face la maison mais ils ont l'habitude de traverser la route pour venir chercher de la nourriture dans le jardin ; noisettes, fruits, baies etc...Sur la photo un de ces écureuils dans notre saule pleureur.

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Les libellules 

Tous les ans je compte entre 10 à 20 métamorphoses de libellules.

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Naissance d'une libellule : de la larve qui vit dans l'eau à une libellule adulte

Et voilà c'est bientôt le moment de s'envoler . La larve grimpe et se fixe solidement sur une tige. La libellule va sortir de son exuvie. C'est le moment où elle va être le plus vulnérable car tout son corps ainsi que que ses ailes sont mous elle est la proie de nombreux prédateurs. Elle sort lentement de sa nymphe (en général le matin) ses couleurs sont encore très pâles et vont s'intensifier petit à petit. Il faudra au minimum 3 heures pour avoir la force de s'envoler. Les femelles nées ici reviendront en fin d'été pour pondre au même endroit où elles sont nées puis elles mourront rapidement ensuite, son cycle de vie est fini.

Une autre transformation à laquelle j'ai assisté hier soir, le 6 juillet 2024, il était 20 heures et la libellule commençait juste à sortir de son exuvie quand je suis passée devant le bassin. Je l'ai observée jusqu'à 23 heures (dernière photo) à tous les stades de l'extension de son corps et de ses ailes (malgré beaucoup de vent qui balançait la tige où elle s'était posée) puis elle a passé la nuit sur son perchoir bien agrippée pour s'envoler au petit matin.